À LA NORME ISO 12647-2
PSO est l’acronyme de Procédé de Standardisation Offset, un manuel de bonnes pratiques professionnelles basé sur un ensemble de normes ISO, dont le but, pour faire très simple, est de permettre à l’imprimeur… d’imprimer correctement.
Comme vous le savez, les principales étapes de création d’un document sont la mise en page, la conversion des images RVB issues d’un scanner ou d’un appareil numérique, la photogravure, la création du fichier transmis à l’imprimeur, les épreuves contractuelles (anciennement cromalins), la production des plaques par le CTP et enfin l’impression. Cette succession d’étapes constitue la chaîne graphique. Elle est constituée très souvent de multiples intervenants : le client, le photographe, le graphiste, le maquettiste, le directeur artistique de l’agence, l’opérateur prépresse de l’imprimeur, l’opérateur CTP, le conducteur de la presse et le chef d’atelier qui assiste au calage…
Si chacun interprète à sa manière la teinte d’origine – facteur humain – ou effectue des conversions RVB vers CMJN sans savoir ce qu’il fait réellement – facteur technique – le client risque d’être déçu par le résultat imprimé. Il faut donc d’une part bien comprendre les bases de la gestion des couleurs, et d’autre part standardiser chaque étape de la production, en se donnant les moyens de vérifier que le résultat produit par chaque opération est conforme aux attentes du client.
PSO s’appuie sur un ensemble de normes ISO, dont la fameuse 12647-2 qui ne concerne que la dernière étape de la chaîne graphique : l’impression offset. Et la certification PSO se déroule autour de huit thèmes principaux, la plupart étant encadrée par une de ces normes : l’organisation de l’entreprise et sa documentation qualité, la création des fichiers en PAO, la transmission des fichiers (PDF/X – ISO 15930), l’épreuvage numérique (ISO 12647-7), l’épreuvage sur écran (ISO 12646), l’éclairage (ISO 3664), la production des plaques et enfin l’impression offset (ISO 12647-2). Le but de PSO est de mettre en place chez l’imprimeur (ou l’agence) des méthodes de travail pour permettre aux acteurs de la chaîne graphique de travailler conformément à ces normes. Par exemple, il ne faut pas sortir une épreuve numérique simulant l’impression sur papier couché, si le travail est imprimé sur du papier offset. Autre exemple : être capable de calibrer son écran, car il est très difficile de faire des corrections colorimétriques sur un écran mal réglé… Il faut aussi vérifier la qualité des plaques produites par le CTP, ou encore la qualité des épreuves numériques remises par un client. Il faut anticiper les différents problèmes qui pourraient survenir au moment du calage. On dit souvent que plus un problème est détecté tard dans la chaîne graphique, plus il coûte cher à tout le monde…
Les normes ISO 12647, intitulées « Technologie graphique ― Contrôle des procédés de production de séparation couleurs tramées, d’épreuve et d’impression professionnelle »* rassemblent les spécifications requises pour l’impression professionnelle de travaux de qualité selon le comité technique de l’ISO chargé des technologies graphiques (ISO/CT 130). L’ISO 12647 est actuellement structurée en huit parties.
L’ISO 12647-1 est consacrée aux méthodes et outils de mesure pour contrôler le respect des spécifications des articles suivants.
Les normes numérotées 12647-2 à 12647-8 concernent les différents procédés d’impression professionnels. La norme retenue pour l'imprimerie Despesse est l'ISO 12647-2 : offset (machine feuille et rotative avec sécheur ― heatset)
la norme spécifie différentes caractéristiques à respecter :